Rappelons que plus de 80 % des animaux élevés en France sont issus d'élevages intensifs. Si l'on ne valorise pas les bonnes pratiques de l'agriculture bio en ne maximisant pas ses produits, alors à quoi bon élever autrement qu'en intensif, avec les dérives que cela comporte pour l'animal ?
Et une des choses qui fait obstacle aux exploitations agricoles ayant fait le choix de l'agriculture biologique, ce sont les attaques du monde végane qui ont conduit, semble-t-il, un certain nombre de marques de cosmétique et même un certain label à revendiquer une utilisation moindre, voire à ne plus vouloir utiliser des ingrédients d'origine animale dans des formules revendiquées 100 % véganes, alors même qu'elles prônent le bio, la nature et le respect de l'environnement.
En effet, plus de glycérine d'origine bovine ou porcine, plus de kératine issue des plumes de volaille, plus de lanoline issue de la laine, plus de protéine de lait et de graisse de lait, plus d'œuf, bien sûr plus de bave d'escargot, et bientôt plus de produits de la ruche, bien que ces derniers soient encore assez bien acceptés.
Mais mettre tous les ingrédients cosmétiques issus de l'animal sur un même pied d'égalité, et c'est ce que fait le terme VEGANE en cosmétique, c'est ne pas favoriser le bien-être animal.
Alors pourquoi !