Pourquoi avoir choisi de les mener avec ces institutions ?
F.P. Nous avons choisi le Muséum d’histoire naturelle pour la grandeur et le prestige de l’institution. Mais surtout, nous voulions choisir des gens qui étaient spécialistes de leurs sujets. Côté Muséum d’histoire naturelle, nous avons travaillé avec Arul Marie, dont l’expertise se porte sur le mollusque. A l’Université de Rouen, nous avons collaboré avec des spécialistes en actifs des cosmétiques.
Quels ont été les résultats ? Y a-t-il des faits marquants ?
F.P. Bien sûr, nous nous sommes posé la question, va-t-on avoir le résultat recherché ? Cela n’est jamais évident ! Au final, nous avons trouvé plus d’une centaine de protéines. Ensuite, tous ces résultats ont été mis en perspective avec des banques des données. 1er résultat : le mucus récolté à la main s’est avéré très riche en protéines. Sur plus 100 protéines découverte à ce jour, on a en identifié une trentaine. Et, fait marquant, sur notre première étude, quand on identifiait une protéine : celle-ci avait un rapport direct avec la peau, ou avec le système immunitaire de la peau, ou avec les collagènes de la peau. La deuxième étude que nous avons mené nous a conforté. Grâce à la chromatographie, nous avons pu identifier de l’hémocyanine, un régénérant cellulaire et de l’actine, un cicatrisant. Nous savons maintenant que ce sont les deux protéines majoritaires de la bave d’escargot. Ce qui signifie que ces recherches confortent les hypothèses d’Hippocrate à l’époque. Comme quoi, sans spectrométrie de masse, sans machines hyper puissantes, ils avaient déjà levé le mystère sur ces deux informations essentielles.
En plus de ça, cerise sur le gâteau, nous avons découvert de la vitamine D et c’est sans doute notre plus grosse avancée. Normalement, seule la peau fabrique sa vitamine D. Là, nous avons découvert de la vitamine D qui serait bio-assimilable pour la peau. Inédit !
En quoi les résultats de ces études légitiment-ils l’efficacité des produits de Mlle Agathe ?
F.P. Quand nous parlons de collagène ou d’élastine dans nos produits, en réalité, nous les avons vraiment trouvés ! Que vous achetiez notre gel purifiant pour peau à tendance acnéique contenant 65 % d’extrait de bave d’escargot, ou bien encore notre élixir pour peau atopique composé à 62 % d’extrait de bave d’escargot, cela légitime complètement leur formulation, ainsi que nos procédés d’extraction. Ce que nous avons pu comprendre aussi avec les études menées, c’est que ces protéines ont la bonne taille pour passer la barrière de la peau. Bilan, nous avons bien aujourd’hui la certitude que notre mucus est riche en protéines et que celles-ci apportent beaucoup de bienfaits à la peau.
Y a-t-il une anecdote qui vous vient à l’esprit ? F.P. J’ai été impressionné quand je suis allé au laboratoire du Museum d’histoire naturelle qui se trouve juste à côté du musée. On se balade tout près de là où Pierre et Marie Curie ont travaillé. On a cette curieuse impression de voyager dans le temps...
Est-ce que Mlle Agathe réitérera l’expérience ? F.P. On est sur une nouvelle étude à venir prochainement...